

The Power to Inform

L'Europe en question, vue par les Français et au delÃ
D. COHEN
Je ne reviendrai pas, ici, sur une crise de "l'institution Europe" qui ne cesse d'être évoquée à chaque épisode délicat que les économies locales traversent.
Cependant, une réalité sans équivoque existe qui ne cesse de remettre en cause les fondamentaux de l'Europe, son existence même. Où l'on parle régulièrement de "Reformer les structures européennes".
Il est indéniable que l'Europe a créé ses propres divergences en imposant ou essayant d'imposer la convergence.
Mais ce qu'oublient ou feignent d'oublier tous les opposants au traité de Lisbonne c'est que La Constitution européenne ne donne pas la possibilité aux dirigeants européens de prendre des mesures "décisives" et encore moins de s'ingérer de quelque façon que ce soit dans les questions internes des pays membres.
Alors, entrons sans détour dans le vif du sujet: à quoi sert l'Europe, va-t-elle enfin arriver à ce pour quoi elle a été créée: améliorer les conditions de vie de ses citoyens.
A cet égard, il me semble que "L'Institution" n'a pas joué son rôle lors des grandes manœuvres face à la "Globalisation".
"Comment l'Europe doit gérer la globalisation" est, aujourd'hui une question centrale qui n'est pas maniée de la meilleure façon: l'économie ne doit pas être la seule priorité ou préoccupation que la globalisation induit.
Et c'est pourtant ce qu'il ressort de nombreuses actions menées par Bruxelles.
Il faut redonner, aux Populations de l'Union, confiance en l'avenir de ses perspectives.
Montrer aux citoyens que l'Europe économique et l'Europe politique ne sont pas deux visions qui s'affrontent mais bien que l'une doit renforcer l'autre !
Sans une convergence totale, il n'y aura aucune Europe, Ã terme.
Les intérêts financiers, actuellement plus forts, ne doivent plus être la priorité ultime de nos gouvernants.
Ils doivent se saisir de la balle que la réalité économique quotidienne leur tend pour, en quelque sorte, "humaniser" la globalisation.
Et si l'économie ne sert pas à humaniser la politique alors l'européen ne s'y reconnaîtra pas et défiera régulièrement la raison d'être de l'Union.
D. COHEN