The Power to Inform
Un Vendredi Plein d'Enseignements, à Roland !
D. Cohen
2 juin 2017
Lucas le savait, le coup droit d'Alberto serait dévastateur.
Et il l'a été.
Le champion français le savait bien car c'est le même Alberto Ramos-Vinolas qui lui avait barré la route de la finale à Monte Carlo, cette année, en avril.
Mais, reconnaissons que cet atout du gaucher n'a pas été l'unique agrégat de la défaite de Lucas Pouille.
La pression et le stress, selon ses propres propos, semblent avoir mis à mal la globalité du jeu du joueur tricolore.
En effet, l'optimisme était plutôt de rigueur, lorsque Pouille mené 1 set à rien, renverse de belle façon la situation et remporte les 2 sets suivants.
Mais la machine s'enraye et Pouille, peut être un peu tétanisé par cette envie de très bien faire des français à Roland, fait des choix hasardeux et se précipite lors de certains coups décisifs.
Résultat sans appel: 82 fautes directes et une blessure à la cheville lui vaudront la perte des 4eme et 5eme sets et du match (6-2, 3-6, 5-7, 6-2, 6-1).
Autre enseignement de la journée: le serbe Novak Djokovic, bien que peu convaincant après sa victoire sur l’Argentin Diego Schwartzman (5-7, 6-3, 3-6, 6-1, 6-1), nous a démontré, une nouvelle fois, qu'il sait accélérer la cadence pour emporter les parties "compliquées".
Mais il devra ferrailler dur, pour l'emporter au tour suivant, contre Alberto Ramos-Vinolas, désormais prétendant possible au dernier carré du Tournoi.
Quant à "l'ultra favori" pour la Coupe des Mousquetaires, cette année, Rafael Nadal, pour ne pas le nommer, il a été tout simplement intraitable avec le Géorgien Nikoloz Basilashvili.
Il ne lui a laissé caresser aucune espèce d'espoir en lui infligeant une défaite sur le score de 6-0, 6-1, 6-0, nous remémorant combien il a été impitoyable avec ses adversaires, il y a encore seulement quelques années, ici même, à Roland Garros et sur bien d'autres courts.
Nadal sera opposé, en huitièmes de finale, à son compatriote Roberto Bautista Agut, un excellent joueur de terre battue, qu'il a souvent "martyrisé", sur "l'ocre du French Open".
D. COHEN
2 juin 2017