Gaël Monfils, Retour Gagnant à Bercy 

 

 

 

 

D. Cohen

28 Octobre 2014

 

 

Après trois ans d'absence, Gaël Monfils est de retour à Bercy.

Pour le plus grand bonheur du public français qui a toujours réservé à son parisien préféré, le meilleur accueil.

Pour rappel, Gaël a été finaliste, ici, en 2009 battu par un certain ...Novak Djokovic, grand triomphateur de ce millésime.

De même en 2010, défait, uniquement, par un Robin Soderling, alors au sommet de sa carrière.

Pour son entrée en lice à Bercy, Monfils est opposé au portugais Joao Sousa, le même Sousa qui l'a sèchement éliminé quelques semaines auparavant lors du Tournoi de Metz.

A court de compétition et sa participation incertaine jusqu'il y a seulement quelques jours, le français avait besoin de retrouver sensations et automatismes, confiance et sérénité.

Au regard de sa prestation du jour (un match superbement maitrisé et une victoire sans appel : 6 - 1, 6 - 4), Gaël a de quoi être satisfait.

Il s'est battu sur tous les points et s'est essayé à tout ce qu'il sait faire de mieux, de son coup droit surpuissant à son revers destructeur en passant par une longueur de balle millimétrée.

Il ne pavoise pourtant pas et nous confie avec les spontanéité et humilité que nous lui connaissons: : "Je joue correctement, mais je n'arrive pas à l'expliquer... je n'ai pas d'automatisme, pas de fond. J'arrive à courir mais mes sensations sont moyennes".

Le public , quant à lui, n'a pas eu "l'envie" de relever ces ..."détails techniques" et a été ravi de revoir son chouchou, victorieux.

La ferveur qui se dégageait des tribunes à son égard n'a, du reste, pas pu échapper à la perspicacité du champion français!

Le prochain adversaire de Monfils est le géant américain, John Isner, au service redouté par tous les joueurs du circuit.

Ce sera, à nouveau, un match test pour le français, qui ne cache à personne sa priorité absolue pour la finale de la Coupe Davis et qui redoute un réveil de cette blessure au genou qui pourrait lui couter la participation à ce rendez vous tant attendu.

 

 

 

 

 

D. Cohen à Bercy

28 Octobre 2014