La "Parité" en question et Sida

 

 

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L. Bréguet pour Strategies Medias Group
17 janvier 2017

 

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L'augmentation globale des cas de sida dans le monde est particulièrement visible au sein de la population féminine.
Oui, même face au VIH, hommes et femmes ne sont pas logés à la même enseigne!
Et si l'on savait déjà que le paramètre socio-culturel était loin d’être négligeable en la matière, il faut y ajouter des facteurs d'ordre biologique et physiologique.
Ainsi, parmi les 40 millions de personnes touchées par le sida à travers le monde, près de 21 millions sont des femmes.
Qui plus est, hommes et femmes ne sont pas égaux, tant du point de vue des risques de transmission que sur celui de la prise en charge et des effets curatifs.
La probabilité de contracter le VIH au cours d'un rapport sexuel semble plus élevée pour la femme que pour un homme.
Cette vulnérabilité spécifique des femmes est en relation avec divers éléments :
Le premier d'entre eux est la concentration virale, beaucoup plus élevée dans le sperme que dans les sécrétions vaginales.
En second lieu, nous pouvons ajouter la superficie des muqueuses en présence (col et vagin), plus importante, eu égard à la stagnation du sperme dans le vagin (souvent plusieurs heures).
La vulnérabilité du col de l'utérus, en particulier pendant la menstruation ou en cas de  lésions traumatiques, est aussi un facteur à considérer.
Autre facteur que l'on a tendance à négliger: la prise en charge tardive des patientes infectées.
A noter également, l'infection par le VIH qui s'accompagne de risques gynécologiques imposant une surveillance stricte, car il ne faut pas oublier qu'une proportion d'environ 30% de femmes séropositives ont des lésions du col de l'utérus susceptibles d'évoluer vers un cancer.
Enfin, en terme de prévention, les femmes n'ont pas toujours l'autorité d'imposer le préservatif, ce qu'elles ne devraient, en aucun cas, hésiter à faire!!


 

​L. Bréguet pour Strategies Medias Group

17 janvier 2017

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