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Djokovic - Murray, Un match en demi-teinte  

 

 

 

D. Cohen

31 Octobre 2014

 

 

 

Victorieux de Grigor Dimitrov (6-3, 6-3), en moins de 70 minutes dans le troisième tour du BNP Paribas Masters 2014, l'écossais Andy Murray a assuré sa participation dans le prochain Masters à Londres, dans 10 jours.

Mais également et surtout l'opportunité de disputer les quarts de finale à Bercy et tenter d'empêcher le favori du tournoi, Novak Djokovic, de défendre son titre.

Un Djokovic "sur de lui et dominateur" depuis le début du tournoi qui commence cette partie sur les chapeaux de roue en remportant sa mise en jeu sans perdre le moindre point.

La foire d'empoigne commence alors avec un deuxième jeu âprement disputé et difficilement gagné par Murray après 10 minutes de combat.

L'ensemble de ce premier set sera à l'image de ce jeu, Murray, souvent en danger jouant derrière sa ligne de fond de court, sauvant, in extremis, sa mise en jeu et peu aidé par un service défaillant.

Le champion serbe, accroché, n'empochera cette manche (7-5) qu'en breakant à la fin de ce set qui aura duré une heure.

Bien qu'Andy Murray ne débute pas mieux la deuxième manche, il s'octroie le gain du premier jeu à la force du... poignet, après avoir remonté 3 balles de break!

Il enchaine le deuxième jeu de cette manche avec le même entrain pour se payer le premier et unique break que Djoko aura bien voulu lui "céder", au cours de cette partie.

En effet, menant 2-0, Andy va multiplier les fautes directes pour, rapidement, être mené 5-2.

Sa dernière mise en jeu lui sera fatale: visiblement épuisé, il concède à Novak un 3e jeu de service perdu d'affilée et s'incline 7-5; 6-2 dans un choc que l'on attendait plus "pétillant".

Sans être le meilleur match qu'ils aient disputés l'un contre l'autre, ce fut un bon match, un match "honnête", qui a beaucoup souffert de la mauvaise qualité des premières balles de service d'Andy Murray.

Le plus surprenant est que Novak Djokovic n'ait pas réellement profité de cette carence dans le jeu de l'écossais pour s'offrir une victoire encore plus éclatante.

Il n'a pas forcé son talent. Il a compté sur sa virtuosité naturelle pour déborder Andy Murray à certains moments clés du match.

Il lui a juste suffi, en somme, d'être le plus incisif et le plus réaliste dans cette partie pour la remporter.

 

 

 

D. Cohen à Bercy

31 Octobre 2014

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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